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Islands et Highlands, vélo dans les Hébrides extérieures

(réalisé)
Une grande boucle d'îles en îles avec du vélo, des ferries, des trains... L'envie principale: l'Hebridean way, la traversée des Hébrides extérieures (10 îles, 6 ponts et 2 ferries) et ensuite celle d'utiliser un maximum de mobilité douce autour des sections de vélo.
vélo de randonnée
Quand : 13/07/22
Durée : 18 jours
Distance globale : 722km
Dénivelées : +4218m / -4263m
Alti min/max : 0m/259m
Carnet publié par Upupa le 07 août 2022
modifié le 07 août 2022
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train ferry
Précisions : Notre idée de départ était de ne pas prendre l'avion et de combiner un train de nuit jusqu'à Paris, puis Eurostar jusqu'à Londres et de nouveau train de nuit jusqu'à Glasgow (Caledonian sleeper). On a buté sur le transport des vélos (encore imposs...
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Le topo (mise à jour : 07 août 2022)


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Le compte-rendu (mise à jour : 07 août 2022)

Pendant l'hiver est né le projet de traverser les Hébrides extérieures à vélo. Les Hébrides extérieures? Un archipel un peu loin de tout au Nord-Ouest de l'Écosse, première barrière face à l'Atlantique (ça promet du vent, de la pluie, de la fraicheur... spoiler alert: on n'a pas été déçu). Pour bien ressentir l'éloignement, l'insularité: et si on y allait en trains (et ferry)? En dessinant une vaste boucle entre "islands et highlands". Même si l'idée du tout-train (ou zéro avion) n'a pas pu se concrétiser, c'est en train de nuit qu'on arrive le 14 juillet au matin à Glasgow (après une nuit dans le Caledonian sleeper (www.sleeper.scot), fantastique train de nuit accueillant pour les vélos, après un transit à Londres....
Pour les infos "officielles" sur l'Hebridean way: www.visitouterhebrides.co.uk/hebrideanway

14 juillet Glasgow > Loch Lomond
Premiers coups de pédale (conduite à gauche, restons concentrés), évidemment sortir d'une ville comme Glasgow, c'est passer au-dessus des autoroutes, dans d'interminables zones industrielles... mais on suit vaguement la Clyde River puis le canal de la Forth, ça n'est pas désagréable. On vise Loch Lomond et nos vélos chargés suscitent déjà des sourires et des questions. La route qui longe Loch Lomond est super chargée, ça roule vite, heureusement qu'il y a une piste cyclable, mais on espère plus de tranquillité pour la route. Bivouac en bord de plage.

15 juillet Loch Lomond > Oban
Réveil sous la pluie mais grosse motivation. On vise Inveraray ou plus loin, on verra! L'ambiance est de plus en plus Highlands, on commence à remonter une vaste vallée magnifique. Presque au col, il y a des travaux, un feu alterné... on patiente sagement. Un gars sort de sa voiture, on comprend qu'il est là pour surveiller le trafic. Il nous explique tout simplement qu'il vont tout bloquer pour nous, le temps qu'on passe, ils vont arrêter le trafic dans les deux sens... Tellement sympa. On redescend sur Loch Fyne, ça y est on peine à comprendre si c'est un lac, un bras de mer... Toujours est-il que le soleil sort et que la pause à Inveraray nous permet de tout sécher!
On se dit qu'on enchaine... nouveau col à passer. En retrouvant l'A85 et son trafic fou, on capitule, en fin d'après-midi on attrape un train pour arriver à Oban (d'où on prendra le ferry pour les Hébrides).

16 juillet Oban > Castlebay (Barra) > Vatersay
On profite de la matinée avant de prendre notre ferry pour un généreux scottish breakfast avant les 5 heures de traversée... on vous l'a dit, les Hébrides extérieures, c'est loin! Il y a souvent des dauphins et autres cétacés, alors on guette et un groupe de dauphins salue notre arrivée à Castlebay sur l'île de Barra. Seulement voilà, ce n'est pas l'île la plus au sud, alors on commence à rebours pour atteindre la minuscule Vatersay et son sublime bivouac dans les dunes entre deux plages.

17 juillet Vatersay > Storme (South Uist)
Le jour où on apprend beaucoup...
Des expressions indispensables pour circuler en Écosse: cattle grid (ces grilles qui interrompent le bitume pour empêcher le bétail de passer, cauchemar du cycliste... surtout ne pas coincer une roue), passing place (sur les routes qui n'ont qu'une voie, les espaces qui permettent de se croiser ou de se doubler).
Qu'une journée commencée idéalement peut se finir en "bivouac de l'enfer"... ça commence au mieux donc: belle route, temps sec, splendides paysages et plages. On enchaine Vatersay, Barra, après une traversée en ferry Eriksay, South Uist. Vient le moment de choisir le site de bivouac, une route secondaire, un bras de mer, un emplacement herbeux tout près de l'eau. Ca a l'air top. Sauf qu'en voulant trop bien faire on a accumulé les erreurs... vous les voyez venir? La marée qui monte (et non, être sur l'herbe n'est pas la garantie de rester au sec), le vent qui tombe et laisse le champ libre aux escadrons de midges, ces minuscules moustiques qui ruinent vos soirées écossaises (note pour plus tard, ne pas chercher de site à l'abri du vent, au contraire), la pluie qui commence à tomber... Repli un peu plus haut, c'est tourbeux, mais il faudra bien que ça passe!

18 juillet Storme (South Uist) > Benbecula
On continue d'apprendre, on décide de faire un détour par Lochboisdale dans l'espoir d'un café réconfortant... mais il n'y a rien ou pas grand chose sur ce qui était un bourg sur la carte. L'habitat est très dispersé ici et les cafés, pubs et autres restaus des denrées rares. Ca se vérifiera par la suite.
On reprend la route du Nord, South Uist est une longue plaine allongée, semée de nombreux lochs et tourbières, l'eau est partout. Le vent nous pousse, il y a peu de voitures sur la route qui traverse l'île... Sous un ciel nuageux, les températures ne dépasseront jamais 15°, en cet été caniculaire, on profite!
On change à nouveau d'île par un pont/digue qui nous amène à Benbecula, notre étape du jour.

19 juillet Benbecula > North Uist
Malgré une petite étape, les îles s'enchainent, reliées par ces ponts/digue typiques, Grimsay, North Uist. Une fois les affaires posées au camp, on pousse jusqu'à la réserve de Balranard qui offre un magnifique exemple de ce littoral si préservé des Hébrides, plage de sable, dunes et prairies d'arrière dune, appelée ici Machair, en pleine floraison, c'est spectaculaire. Et c'est là qu'on se rend compte qu'on a complètement perdu l'habitude d'un littoral non aménagé, ça fait réfléchir.

20 juillet North Uist > Berneray
Aujourd'hui, on dévie un peu de l'Hebridean Way "officielle". Sur l'île de North Uist, la route forme une boucle. La veille, on a profité d'une partie de la branche ouest, ce matin, on prend la direction de la branche est. On a prévu de faire un stop à Loch Langass, où se trouve un très chic lodge mais surtout le fond d'un bras de mer où se mélangent lochs, lacs, marais... on s'y perd un peu. Le site est donné pour abriter des loutres résidentes et donc une bonne probabilité d'en observer. Les Hébrides ont une des densités les plus élevées de loutres de Grande-Bretagne, avec cette particularité qu'elles vivent ici aussi bien en mer qu'en rivière. On ne saura jamais si cette tête au loin appartenait à un phoque ou à une loutre mais l'arrêt valait le (petit) détour, le panorama est splendide.
Dans l'après-midi, le soleil perce et l'arrivée sur la toute petite île de Berneray se fait dans une tout autre ambiance chromatique, verts qui claquent, sables clairs des plages au loin et mer turquoise.

21 juillet Berneray > Horgabost (South Harris)
On avait envie de profiter du calme serein de la minuscule Berneray, on passe la matinée à parcourir les quelques kilomètres de la seule route. Elle nous mène à la plage ouest et à nouveau des dunes et un machair magnifique. 
Pour accéder à la prochaine île, ce sera ferry pour traverser le sound of Harris, tellement parsemé de rochers et d'îlots que le ferry zigzague pour tracer sa route. Des phoques partout, des fous de bassan et des sternes qui chassent autour de nous.
Leverburgh, port d'arrivée du ferry sera juste l'occasion de faire quelques courses avant de prendre la route qui longe la côte ouest et nord de l'île. En fait, à partir de là, c'est une bizarrerie géographique ou toponymique, South Harris, North Harris et Lewis, les 3 dernières "îles" sont en réalité un seul et même ensemble... mais les locaux en ont décidé autrement...
South Harris offre une nouvelle ambiance, plus de résidences secondaires, un peu plus de monde... mais tout est relatif (surtout quand on vient de la Côte d'Azur!). Nouveau camp dans les dunes avec vue mer, sur les montagnes du Nord et les îles secondaires.

22 juillet Horgabost (South Harris) > Tarbert > Scalpay
Ce matin, plus de vent et qui dit absence de vent dit midges... et donc départ rapide! Le relief est bien plus marqué sur Harris, la route louvoie entre les montagnes et on passe un petit col pour redescendre sur Tarbert qui est surtout un terminal de ferry, le centre fait à peine une rue.
On a aussi décidé de faire une variante et un aller-retour vers l'île de Scalpay. La route est une succession de montées descentes un peu teigneuses mais on a comme l'impression de partir au bout du monde. Le pont qui relie Scalpay à Harris est un formidable point d'observation pour regarder les phoques faire leurs acrobaties nautiques. La route est en cul-de-sac mais une très belle balade mène au phare (Eilean Glas Lighthouse) où les fous de bassin, les puffins et une troupe de dauphins font le spectacle.
Sur la route du retour, on installe le camp à un point de vue, pas très loin de la route mais avec une vue folle sur la baie et la myriade d'îlots, des groupes de dauphins transitent en chassant dans la baie au soleil couchant...

23 juillet Tarbert > West End (Lewis)
Au matin, grand soleil, pour la première fois! La journée s'annonce donc magnifique... Mais on va apprendre encore. Les Hébrides ne lâchent rien et les cyclistes ne doivent jamais se relâcher!
Après Tarbert, c'est North Harris la montagneuse et il s'agit de passer un "vrai" col ce matin et en vent contraire pour corser l'exercice, c'est raide, ça tire mais ça passe.
On fait une pause à Aline Community woodland, il n'y a quasiment pas d'arbres dans les Hébrides et encore moins de forêts... sauf ici, où un collectif gère cette forêt qui a été une plantation de résineux en essayant de restaurer une forêt "naturelle". Tiens, c'est marrant ça commence à se couvrir... En début d'après-midi, les vannes s'ouvrent, il pleut franchement, lourdement, sourdement. On ne rigole plus trop.
On se dit qu'il est peut-être temps de sortir le joker "Bed and Breakfast" mais voilà, ils sont fermés ou complets... Mais on finit par repérer un petit panneau discret qui dit "Bed and shower, real peat fire, gaelic spoken". On est chez Aimish et Maggie, un petit havre dans la tempête (le vent s'est bien levé aussi). Le panneau dit beaucoup de la vie des Hébrides, on y parle encore gaélique autant que l'anglais et en absence de bois, on utilise toujours la tourbe pour faire du feu... D'ailleurs, la vue de notre chambre donne sur l'immensité des plateaux tourbeux semés de quelques lacs, le paysage est fascinant.

24 juillet West End (Lewis) > Siabost (Lewis)
On laisse les autres hôtes, Dave et sa femme qui voyagent en tandem électrique... cadeau de 80 ans. Ca nous laisse quelques années de voyage vélo devant nous! 
L'île de Lewis nous semble immense, toujours les "moorlands" à perte de vue, ces plateaux tourbeux entièrement vides d'humains. À Callanish, on fait un stop pour admirer le cercle de pierres, moins célèbre que Stonehenge mais très impressionnant sur sa colline qui domine la plaine et la mer. Il y a aussi tout près, une très mystérieuse construction, tour à double mur de pierres sèches, appelées borchs, ces tours se trouvent dans toute l'Ecosse), plus ou moins bien conservées. Leurs utilisations restent encore bien mal connues.

25 juillet Siabost (Lewis) > Butt of Lewis 
La tempête s'est à nouveau levée dans la nuit, des averses teigneuses ont giflé la tente par intermittence, le sommeil a été bien agité. On se demande même si on va réussir à pédaler... On part quand même dans les rafales qui nous déséquilibrent. La météo annonce 40-45km/h... Le vent est de trois-quart face, ça demande de la concentration mais heureusement qu'il n'est pas plein face, je me dis que je serais scotchée à la route. Les Hébrides ne lâchent rien, je vous dis!
Mais on arrive à Butt of Lewis, le bout de la route, au Nord il n'y a plus que l'océan et ses vagues puissantes... Il y a aussi la borne de fin de l'Hebridean way, moment d'émotion.
Mais notre voyage lui n'est pas tout à fait terminé... On va rallier Inverness pour attraper notre train de retour à Londres, une nouvelle et belle section qui s'annonce. Avant ça, direction Stornoway, capitale des Hébrides.

26 et 27 juillet Stornoway
Fini de tracer vers le nord, il faut traverser l'île de Lewis d'ouest en est pour arriver à Stornoway. Dès qu'on quitte la bande littorale, plus de maisons ni de présence humaine, à part la route, à nouveau les plateaux tourbeux à l'infini (ou presque). Stornoway, c'est 7500 habitants, mais après ces journées dans les îles hors du temps on a l'impression d'arriver à la grande ville!
On s'accorde une journée avant de reprendre le ferry à déambuler sur le port et faire un aller retour jusqu'au bout de la péninsule et son phare.

28 juillet Stornoway > Ullapool > Oykel Bridge
Réveil à 6h pour le ferry de 7h... Comme le jour se lève vers 4h30, pas besoin des frontales. La traversée est magnifique sur une mer d'huile avec les montagnes des highlands en toile de fond... Des montagnes? Donc c'est ça qu'on va traverser pour rejoindre Inverness sur la côte Est???
Un vrai scottish breakfast s'impose pour prendre des forces alors!
Ensuite, on met le cap au nord pour trouver une route plus tranquille, et effectivement ça monte, des ambiances très Highlands. On rejoint le cours de la Oykel river, splendide rivière appréciée des saumons et des pêcheurs et qui nous offrira de belles berges pour le bivouac.

29 juillet Oykel Bridge > Tain
Comme le vent est tombé, la soirée et le matin sont sous le signe des midges... Départ précipité donc! (Note pour plus tard, investir dans la moustiquaire de tête... locale, les nôtres avaient des mailles trop larges, ça a bien faire rire les midges...)
On va suivre la Oykel river toute la journée, après les remous presque torrentueux du bivouac, elle s'élargit, les routes sont petites, peu fréquentées, bien ombragées. C'est cool après les Hébrides!

30 juillet Tain > Fortrose par le Nigg Ferry
J'adore les ferries et en plus, c'est vraiment sympa de les prendre en vélo. Dans les gros bateaux qu'on a pris pour aller et revenir des Hébrides, on se fait garer dans des cales immenses avec les voitures. Tout autre ambiance avec le Nigg ferry que je ne suis pas mécontente d'avoir déniché. Il ne fonctionne qu'en été, il est tellement petit qu'il ne rentre qu'une (grosse) ou 2 (petites) voitures et pour notre traversée 3 cyclistes :)
Pour arriver au ferry, on se laisse guider par la route vélo n°1 qui nous fait déambuler dans des minuscules routes dans la campagne écossaise, Nigg est un tout petit village avec une jolie église... Et soudain, on débouche vers la côte et c'est le choc, des plate-formes pétrolières dans l'estuaire, d'immenses éoliennes off-shore en cours d'assemblage... c'est un site industriel super important de la cote est! Mais le micro-ferry est bien là au bord de la route et nous fait traverser vers Cromarty (ça vous dit quelque chose ce nom? peut-être si vous avez plus de 40 ans... la météo marine sur France inter... Cromarty, Forth, Time, Dogger...).
On a bien discuté avec notre comparse cycliste qui vit à Inverness, il nous montre la succulente boulangerie de Cromarty, nous parle des dauphins de Fortrose... qui viennent parait-il après la marée haute chasser les saumons près de bord.
Quand est la prochaine marée haute? Dans 3 heures? On "fonce"! (une des rares fois on se calera sur un quelconque horaire!!!!).
A Chanonry point, les dauphins sont au rendez-vous mais assez loin au milieu du chenal. Les infos locales ne sont pas très claires... avant, après? la marée haute? la marée basse? On revient tenter notre chance en début de soirée à marée basse, et cette fois ils sont vraiment très proches du bord. Spectacle magique!
On installe la tente à l'autre bout de la baie, sur la plage, en toute simplicité.

31 juillet Fortrose > Inverness > Bunchrew
On retourne à Chanonry point... au cas où, mais cette fois les dauphins ne seront pas au rendez-vous. Il est temps de rouler jusqu'à Inverness. Heureusement, la route vélo n°1 nous sauve des grands axes et nous guide dans de petites routes jusqu'à l'imposant Kessock bridge qui traverse l'estuaire (piste cyclable). On se pose au camping de Bunchrew à quelques kilomètres de la ville.

Et voilà, il est temps de reprendre le train (de nuit) jusqu'à Londres, après un petit aller-retour au célèbre Loch Ness dans la matinée. Une bonne nuit dans les compartiments confortables et nous voilà dans la capitale. On prend la pause devant Big Ben pour célébrer la fin du trip vélo.
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Premier bivouac sur les rives de Loch Lomond.
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Pour éviter les derniers kilomètres et la grosse route qui mène à Oban, on a fait un saut de puce par train (Loch Awe - Oban). Compartiment entier dédié aux vélos! <3
La borne qui marque le début de l'Hebridean Way
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Eriksay, 3ème île et un spot de picnic plutôt sympa 8-)
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Les plages des Hébrides... rares sont les courageux baigneurs...
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South Uist et ses vastes étendues de "moorlands" et de lochs
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North Uist
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Le soleil (parfois, pas longtemps!) au Nord de North Uist. 
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Berneray, Hébrides ou Caraïbes?
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Berneray, où on a pris la matinée pour balader.
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Les dunes de South Harris (vue de la tente).
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Le soleil, parfois, pas longtemps. Entre Tarbert et Scalpay Island où on a fait un détour.
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Le cercle de pierres de Callanish (Lewis island)
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Butt of Lewis, voilà, on ne peut pas aller plus au Nord...
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Dans la traversée entre Ullapool et Inverness, Oykel Bridge - Highlands.
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Fortrose, on attend les grands dauphins qui viennent chasser les saumons remontant l'estuaire... (tapez Fortrose bottlenose dolphin et vous verrez ils viennent vraiiiiiiment près du rivage!)
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En Écosse, le bivouac est possible, accepté, partout "as long as you are respectful, you can go everywhere" nous a-t-on répété... Sur la plage donc :)
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Changement d'ambiance, back to London.... On a roulé devant Big Ben!!!
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Une seule entorse à la chasse au poids, emporter son matériel à aquarelle.
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